Hyperliquid : un bond vers la décentralisation de son ensemble de validateurs

Mi-février, Hyperliquid a annoncé l'introduction d'HyperEVM, ouvrant la voie à des applications décentralisées sur son L1. Bien que la plateforme de trading perpétuelle serve de produit phare à Hyperliquid, il s'agit bien d'un L1 qui a développé son propre écosystème DeFi. Récemment, la Fondation Hyperliquid a fait une autre annonce importante concernant la décentralisation de son ensemble de validateurs.

Principaux points à retenir de cet article :

Hyperliquid a révélé la décentralisation de son ensemble de validateurs, ce qui représente une avancée importante vers une gouvernance plus transparente.
La Fondation Hyperliquid a lancé un programme de délégation visant à améliorer la sécurité et la décentralisation de son réseau en distribuant des jetons HYPE à des validateurs de confiance.

La question des validateurs sur Hyperliquid

Comme mentionné précédemment, Hyperliquid est fondamentalement une couche 1. Par conséquent, il utilise un mécanisme de consensus appelé HyperBFT , basé sur HotStuff.

Dans ce cadre, les utilisateurs peuvent mettre en jeu des tokens HYPE auprès de leur validateur préféré , qui supervisera la procédure de validation des blocs. Par la suite, les validateurs ayant misé le plus de HYPE peuvent participer à ce processus.

Néanmoins, peu de temps après que le jalonnement ait été rendu disponible en janvier dernier, des inquiétudes ont été soulevées quant à la centralisation de ce système .

En réalité, le réseau comptait 16 validateurs actifs, ceux chargés de traiter les transactions. Cependant, les critères de sélection de ces validateurs ont fait l'objet de nombreuses critiques en raison de leur répartition :

4 validateurs choisis en fonction de leur disponibilité sur le testnet ;
5 validateurs gérés par la fondation Hyperliquid ;
7 validateurs supplémentaires sélectionnés par la fondation, mais sans plus de précisions sur les critères appliqués .

Par conséquent, certains observateurs ont souligné un manque de décentralisation et de transparence concernant la sélection des validateurs.

La Fondation a précisé que cette situation était simplement temporaire, sans toutefois fournir de précisions quant à la date à laquelle un changement de méthodologie interviendrait.

Maintenant, ce moment est arrivé.