« Whale » a déplacé 10 millions de DOGE d'une adresse qui était inactive depuis deux ans
Selon la société d'analyse Arkham, plus de 10,3 millions de DOGE, d'une valeur d'environ 2,25 millions de dollars, ont été transférés d'une adresse Dogecoin inactive depuis près de deux ans. Ces actifs provenaient d'un portefeuille chaud de Binance, la plus grande plateforme d'échange de cryptomonnaies.
La « reprise » de l'adresse dormante pourrait s'expliquer par le fait que les grands détenteurs de DOGE ont commencé à se préparer au lancement du premier fonds négocié en bourse (ETF) lié au Dogecoin. La société REX Shares a notamment annoncé sa volonté de lancer le fonds négocié en bourse REX-Osprey Dogecoin, qui sera négocié sous le symbole DOJE.
Le fonds sera structuré conformément à la loi sur les sociétés d'investissement de 1940. Au lieu de détenir directement du DOGE, le fonds recevra des investissements principalement via des produits dérivés : swaps et contrats à terme. En août, Grayscale a également déposé une demande d'enregistrement pour un ETF spot lié à la cryptomonnaie DOGE.
Parallèlement, la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine étudie de nouvelles normes de cotation qui pourraient simplifier le processus d'approbation des demandes de lancement d'ETF liés à un seul cryptoactif. Si elles sont adoptées, ces règles ouvriraient la voie à des ETF sur d'autres altcoins, notamment SOL et XRP.
Au cours du mois dernier, le Dogecoin a progressé de plus de 8 %, atteignant 0,23 $. La capitalisation boursière du DOGE a atteint 35 milliards de dollars. La croissance de ce crypto-actif pourrait être liée à CleanCore Solutions, une entreprise du Nebraska qui développe des systèmes de nettoyage à l'ozone. L'entreprise a annoncé une émission d'actions de 175 millions de dollars, dont le produit sera utilisé pour acquérir du DOGE.
Selon une enquête menée par Decrypt, de nombreux analystes ont attribué la hausse du prix du Dogecoin à l'appétit accru des investisseurs pour le risque, ainsi qu'à l'adoption d'une loi aux États-Unis réglementant les stablecoins.
Source: cryptonews.net