Un avocat a déclaré Berachain innocent dans le scandale lié à la levée de fonds.

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Un avocat travaillant sous le pseudonyme d'ImmutableLawyer pour Axis Group a analysé en détail la clause controversée de remboursement figurant dans l'accord SAFT, qui était au cœur d'un article critique sur la levée de fonds de Berachain. Il a affirmé que les conclusions des journalistes se fondaient sur un extrait de document sorti de son contexte, tandis que la structure même du contrat rendait ce droit de remboursement pratiquement inapplicable.

Selon l'expert, l'article 7.iii suspend automatiquement le droit de remboursement de la TGE jusqu'à la réception définitive des fonds dans le portefeuille de financement, ce qui, dans le cadre de transactions normales, intervient le jour même. L'article 7.iv met ensuite fin définitivement à ce droit dès le premier retrait de fonds du portefeuille, ce qui, dans tout projet concret, se produit presque immédiatement après la réception des paiements, qu'il s'agisse de financement d'opérations, de travail d'équipe, de services juridiques ou de développement.

L'avocat souligne qu'en réalité, aucun délai n'est prévu pour permettre aux investisseurs d'exercer leur droit de retour : la période entre la fin de la suspension et la date de résiliation est inexistante ou ne dure que quelques minutes, rendant impossible le dépôt et la mise en œuvre d'une demande. Par conséquent, ce droit, bien que formellement défini, est considéré comme un mécanisme inopérant et ne peut être appliqué dans le cadre d'un projet en cours. L'avocat a également fait remarquer que de telles interprétations résultent d'une méconnaissance de la structure des contrats SAFT et d'un mépris des modalités d'application des clauses standard relatives aux dépôts et à l'utilisation des fonds.

Il a ajouté que toutes les accusations portées contre Berachain reposent sur des suppositions qui ne tiennent pas compte du cadre juridique réel applicable au financement. L'expert s'est adressé directement à l'auteur de l'article, affirmant que de telles publications sont trompeuses et se fondent sur des données fragmentaires sans en comprendre les implications juridiques. Il a conclu en précisant qu'il connaît les représentants de Berachain, mais qu'il ne les représente pas en tant que conseiller juridique.

Source: cryptonews.net

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