Bitcoin : les mineurs de BTC à l’arrêt au Venezuela
Bitcoin entre de mauvaises mains – Le Venezuela est en proie à une crise politique et économique de grande ampleur, dont les conséquences atteignent même l’industrie des cryptomonnaies et plus précisément le minage de Bitcoin. En effet, les malheureux ont dû cesser leurs activités dans le cadre de la répression nationale contre la corruption dans le pays. Cette situation est liée à la disparition de plusieurs milliards de dollars de la compagnie nationale de pétrole et de gaz, Petróleos de Venezuela, SA (PDVSA).
Le Petro : la crypto et le dollar au Venezuela
Ancrons cette affaire dans son contexte et gardons en tête qu’en Amérique latine, l’inflation bat son plein. Le Venezuela ne fait pas exception. C’est pour parer à cette situation que le gouvernement vénézuélien a créé la première cryptomonnaie nationale en 2018, le Petro, soutenu par le pétrole vénézuélien et un panier de matières premières similaires.
Cette initiative a été suivie par la création de la Superintendencia Nacional de Criptoactivos (SUNACRIP) par le gouvernement vénézuélien. Cet organisme de régulation national des crypto-actifs a, à l’époque, été utilisé pour liquider les ventes de PDVSA heurté par les sanctions américaines qui ne voient pas le Petro d’un bon œil. La crypto du gouvernement Maduro ne fonctionne alors plus qu’à l’intérieur des frontières du pays.
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Un régulateur corrompu et des milliards de dollars manquant à l’appel
Cependant, d’après Maduro, plus le pétrole a baissé, plus les responsables de SUNACRIP seraient devenus malhonnêtes. Les ventes de pétrole vénézuélien ne correspondaient plus aux avoirs en dollar que l’État aurait dû récupérer dans ses caisses. Il manquerait de 3 à 20 milliards de dollars.
La corruption et le détournement de l’argent public s’installant, une enquête surnommée « complot PDVSA-crypto » a été ouverte en 2019. Certains accusés sont déjà emprisonnés, comme Joselit Ramírez, président de SUNACRIP, et de Rajiv Mosqueda, responsable des Opérations de Minage numérique. Ils sont soupçonnés d’être partie prenante d’un clan mafieux.
Maduro, président du Venezuela
D’accord… mais les mineurs de bitcoins dans tout ça ?
Nous y venons. Ils ont été contraints de cesser leurs activités dans le cadre de l’enquête anti-corruption menée par le gouvernement vénézuélien. Les autorités cherchent des liens entre PDVSA, les sociétés cryptographiques et les anciens régulateurs. Parmi les fonctionnaires accusés de corruption, nombre d’entre eux sont ceux qui ont donné les autorisations, licences et autres accords pour les sociétés de minage de bitcoins. Des entreprises cryptos ou encore des plateformes de paiement qui ont été autorisées sous la direction de SUNACRIP ont également interrompu leurs activités en raison de cette enquête.
La police nationale anti-corruption tente aussi de vérifier que le gouvernement dispose d’une documentation complète et à jour. Les mineurs de BTC locaux, quant à eux, décrivent des contrôles inhabituels, malgré l’arrêt net de l’activité cryptographique dans le pays.
Alors que l’inflation fait rage dans le pays et que Bitcoin et les cryptomonnaies proposent une issue parfois critiquée par le gouvernement Maduro, l’adoption des cryptomonnaies sur le continent sud-américain continue tout de même de gagner du terrain. À la tête de cette course locale : le Salvador qui annonçait encore récemment supprimer les taxes pour les entreprises cryptographiques venant s’installer dans son pays.
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Source: journalducoin.com