Sam Bankman-Fried n’aurait pas sa place en prison ? Ses avocats se démènent

Avancez tout droit en prison ! Le procès mené à l’encontre de Sam Bankman-Fried (SBF) connaît de nombreux rebondissements. En effet, l’ex-milliardaire emblématique du secteur des cryptomonnaies manquerait cruellement de beurre de cacahuète en prison. Une case dans laquelle il ne souhaite visiblement pas rester, dans le cadre de la partie de Monopoly qu’il a l’air d’être en train de jouer. Pourtant, c’est bien là qu’il se trouve actuellement suite à la révocation de sa caution, intervenue début août dans le cadre d’une suspicion de subornation de témoin. Mais peu importe ! Ses avocats réclament une libération temporaire pour pouvoir « préparer efficacement » son procès programmé en octobre.

L’ex-PDG de FTX serait victime de « représailles »

Difficile de ressentir de l’empathie pour Sam Bankman-Fried, même s’il risque actuellement plus de 100 ans de prison dans le cadre de son procès prévu pour le mois d’octobre. Le principal chef d’accusation à son encontre reste l’utilisation frauduleuse des fonds des clients de la défunte plateforme FTX pour réaliser des placements finalement ratés.

Cependant, malgré ce palmarès impressionnant, Sam Bankman-Fried était libre… jusqu’au 11 août dernier. En effet, le juge Lewis Kaplan en charge de ce dossier lui a redistribué une carte prison à cette date suite à des pressions possiblement exercées sur certains de ses ex-employés. Et de toute évidence, son incarcération dans la prison de Brooklyn – réputée difficile – n’est pas du goût de l’ex-milliardaire.

C’est la raison pour laquelle ses avocats s’attèlent présentement à faire sortir leur client de cette prison avant la date du procès. Une libération temporaire serait censée lui permettre de « préparer efficacement sa défense ». Selon ces derniers, son incarcération serait abusive. Elle interviendrait « en représailles pour l’exercice de ses droits inscrits dans le premier amendement ». C’est-à-dire ?

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Sam Bankman-Fried n’aurait rien à faire en prison avant son procès ?

Selon les avocats de Sam Bankman-Fried, cette libération provisoire ne serait que justice. Effectivement, ce dernier ne serait absolument pas coupable de pressions exercées sur ses anciens employés. Et la publication – définitivement très douteuse – du journal intime de l’ancienne PDG d’Alameda Research, Caroline Ellison, n’entrerait pas dans le cadre « d’intimidation ou de menaces » à son encontre. Une question de point de vue…

Finalement, Sam Bankman-Fried a tout simplement besoin de préparer sa défense récemment agrémentée de 4 millions de pages de preuves à son encontre. Et cela n’est pas considéré comme compatible avec sa détention.

SBF boude à cause de ses conditions de détention qu’il juge « injustes »

Ses avocats expliquent, dans un courrier officiel, qu’ils ne peuvent pas voir leur client plus de deux jours par semaine dans sa prison de Brooklyn, sans oublier le fait qu’il doit impérativement avoir un accès constant à un ordinateur connecté à internet :

« Afin de préparer efficacement sa défense, M. Bankman-Fried a besoin d’un accès permanent à un ordinateur connecté à internet, qui lui permet d’examiner les documents dès l’interrogatoire préalable, de rechercher le contexte pertinent pour les preuves en ligne, de rédiger et d’éditer le produit du travail analysant les documents et données, et de partager ces documents et analyses avec ses avocats. »

Cette requête de libération provisoire des avocats de Sam Bankman Fried devrait recevoir une réponse officielle au plus tard le 29 août prochain à 17 h. Effectivement, le juge Lewis Kaplan a ordonné au gouvernement de trancher avant cette date.

Sam Bankman-Fried sera-t-il de nouveau libre avant la fin du mois d’août ? La question reste ouverte, alors que les victimes de ses malversations font face au gel de leurs comptes de réclamation, suite à une récente faille de sécurité. Et personne ne vient monter au créneau pour leur venir en aide dans ce véritable parcours du combattant.

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Source: journalducoin.com