Un expert a accusé Mega de pratiques de levée de fonds agressives et d'agissements opaques envers les investisseurs.

Une nouvelle vague d'accusations s'abat sur le projet Mega suite aux déclarations acerbes d'une analyste surnommée Mosi (Vanna Charmer). Selon cette experte, l'équipe du projet aurait eu recours à des pratiques agressives et opaques pour attirer des investissements, faisant grimper à plusieurs reprises la valorisation du projet. L'analyste affirme que Mega s'est positionnée comme une « chain communautaire » tout en vendant simultanément des tokens à des fonds connus pour leurs ventes massives et régulières sur le marché, laissant ainsi une part importante du réseau entre les mains de capital-risqueurs.
Selon Mosi, le projet a bénéficié de plusieurs levées de fonds pour développer la solution L2, alors même que la technologie était, de l'avis du chercheur, standardisée et ne nécessitait pas un financement d'une telle ampleur. L'expert affirme également que le fondateur de Mega s'est fréquemment heurté aux participants de l'accélérateur, excluant les équipes qui refusaient des conditions de partage des revenus jugées excessives. Parallèlement, des relations au sein de la direction ont reçu des offres plus lucratives.
L'analyste relève également d'autres éléments controversés de la stratégie de Mega : l'utilisation d'altDA grâce à une subvention de plusieurs millions de dollars, l'intégration coûteuse avec Chainlink, la création de son propre stablecoin en collaboration avec Ethena et le lancement des rETH boxes, présentées comme une « révolution financière ». L'expert critique les tentatives de Mega de développer des marchés de proximité, peu attractifs pour les institutions de trading haute fréquence et ne bénéficiant pas d'une large base d'utilisateurs.
Mosi a porté une attention particulière à l'aspect économique du projet. L'expert a notamment pointé du doigt l'attribution de jetons à des individus à la réputation douteuse au sein de l'écosystème. L'entreprise justifie cette pratique par des relations personnelles. En conclusion, l'analyste soutient que Mega ne repose pas sur une technologie unique, mais plutôt sur la capacité de l'équipe à employer des méthodes de tromperie ingénieuses, à enfreindre les normes et à poursuivre son propre intérêt.
Source: cryptonews.net



