La cryptomonnaie, summum de l’ultra-capitalisme ? Le co-créateur du Dogecoin ne décolère pas
Bitcoin (BTC), cette monnaie capitaliste – Ce fondateur du Dogecoin (DOGE) dit NON aux cryptomonnaies. Il décrit ces dernières avec des mots durs, allant jusqu’à reprocher au système sa capacité de protection des fraudeurs et des évadés fiscaux.
Bitcoin et le Dogecoin pour les riches
On est en 2013, Bitcoin est encore dans ses premières années, mais il inspire déjà de nombreux projets similaires. Jakson Palmer et Billy Markus créent alors la crypto-blague Dogecoin pour se moquer de la prolifération des altcoins qui ne sont selon eux que de pâles copies de Bitcoin. Palmer ne reste pas longtemps dans le jeu, et vend peu de temps après ses DOGE. La plaisanterie a pris de l’ampleur depuis, le Dogecoin est aujourd’hui dans le top 10 des cryptomonnaies. Sa capitalisation boursière a dépassé les 40 milliards de dollars en mai 2021.
Cette réussite n’a pas pour autant convaincu Palmer quant au sérieux des cryptomonnaies. Il affiche sa réticence, en annonçant un NON catégorique à l’utilisation de ces dernières. Le fondateur du Dogecoin s’insurge contre les dérives de la cryptosphère sur Twitter :
« L’éthique qui se cache derrière cette technologie monétaire n’est qu’un outil pour donner plus de profits aux riches »
« Après des années d’études, je crois que les cryptomonnaies sont une technologie hyper capitaliste, construite principalement pour amplifier la richesse de ses promoteurs par une combinaison d’évitement fiscal, de diminution de la surveillance réglementaire et de rareté artificiellement imposée ».
Selon Palmer, l’industrie est contrôlée par un puissant cartel de personnalités fortunées, et la décentralisation en soi serait une illusion. La politique de la cryptosphère est similaire à celle des structures de pouvoir actuelles en dehors de la communauté crypto, seuls les dirigeants sont différents.
Source: journalducoin.com