Cet entrepreneur crypto porte plainte contre les USA pour procédure abusive

Les Etats-Unis sur le banc des accusés ! Une fois n’est pas coutume, ce sont bien les Etats-Unis qui se retrouvent poursuivis en justice pour une procédure abusive menée par le FBI contre Steven Nerayoff, bien connu dans la cryptosphère pour avoir épauler les fondateurs d’Ethereum dans la mise en place du projet. L’affaire vient tout juste d’être ébruitée par une journaliste de FOX Business qui a publié la plainte déposée auprès de la justice qui vise des procureurs et des agents du Bureau Fédéral d’Investigation. Pendant quatre ans, Steven Nerayoff aurait été victime d’une forme de harcèlement de la part de ces représentants de la justice américaine et il réclame 9,6 milliards de dommages et intérêt. On fait le point sur le dossier.

Steven Nerayoff attaque les Etats-Unis en justice au nom du Federal Tort Claims Act (FTCA)

Entrepreneur à succès, avocat, dépositaire de plusieurs brevets internationaux et fondateur de la société de conseils autour de la blockchain Alchemist, Steven Nerayoff fait partie des personnalités connues de l’écosystème. Certains ont entendu parler de lui à cause de nombreux différents qu’il a eu avec les fondateurs historiques d’Ethereum mais ce n’est pas le sujet du jour. En 2019, son associé dans la société Alchemist et lui vont tout d’abord être arrêtés pour avoir « menacé une start-up de destruction s’il n’étaient pas payés des millions de dollars » comme on peut le lire dans le dossier judiciaire, ce qui s’apparente à de l’extorsion de fonds.

Une bataille juridique va ensuite débuter et elle durera quatre ans pendant lesquels Steven Nerayoff accuse certains agents d’avoir eu recours à « des tactiques de harcèlement et d’intimidation ainsi qu’à la fabrication de preuves pour appuyer les accusations d’extorsion ». Le fait est qu’au bout de ces quatre longues années de procédures judiciaires, un juge new-yorkais a finalement rejeté la plainte en mai 2023 devant l’incapacité des procureurs à présenter des preuves concrètes de cette soi-disant extorsion. Un an après la décision, M. Nerayoff contre-attaque et demande réparation à l’Etat : il veut 9,6 milliards de dollars.