Cette plateforme crypto dans le collimateur de la police d’Hong-Kong
La chasse aux escrocs est ouverte ! Depuis quelques mois, nous parlons beaucoup d’Hong Kong qui multiplie les initiatives autour de la blockchain, des stablecoins ou de la tokenisation de divers actifs financiers et qui se montre très conciliant avec les acteurs internationaux du secteur qui souhaitent s’implanter dans la région administrative spéciale, selon la dénomination officielle chinoise. Mais cette ouverture au Web3 va de pair avec une lutte accrue contre les arnaques et autres escroqueries qui ne manquent pas de polluer l’espace crypto international et l’exemple du jour est parlant à cet égard.
La Securities and Futures Commission (SFC) a en effet, en ligne de mire une plateforme crypto du nom de Hounax, qui prétend proposer à ses clients du trading de cryptomonnaie. Or, il apparait, selon des témoignages concordants, qu’autant il est très facile d’envoyer des fonds sur l’exchange, autant pour les récupérer, la manipulation s’avère délicate, voire impossible. Direction les bords de la mer de Chine pour voir ce qu’il s’est passé.
La police de Hongkong a de forts soupçons sur l’exchange Hounax…
Tout aurait donc commencé par des plaintes d’usagers auprès de la police locale concernant cette plateforme crypto du nom de Hounax. Soi-disant spécialisée dans le trading de cryptomonnaie, la plateforme s’est retrouvée sur la liste de surveillance de la SFC au début du mois de novembre suite à près de 131 témoignages de clients mécontents qui auraient perdu en tout plus de 15 millions de dollars dans ce qui ressemble de plus en plus à une escroquerie.
Le South China Morning Post cite le cas de cette femme de 69 ans, à la retraite, qui aurait perdu à elle seule près d’1,5 million de dollars en faisant confiance à l’exchange. Finalement, suite à tout cela, la police a diligenté une enquête et un responsable des autorités a confirmé le pot-au-rose :
« Les escrocs ont incité les gens à investir dans la cryptomonnaie via la plateforme. Lorsque les investisseurs sont allés retirer l’argent… et bien, ils n’ont pas pu le faire. »
Chan Wai-kei, commissaire de police en charge de l’affaire – Source : The Block
Image et logo de la plateforme incriminée par la police d’Hong Kong – Source : South China Morning Post
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Source: journalducoin.com