Exit les USA ? Ripple oriente son développement à Singapour
Ripple se paye Singapour. Malgré ses déboires persistants avec la Securities and Exchange Commission, le projet Ripple poursuit son développement… hors des États-Unis. Pourtant la SEC vient de perdre (encore) une bataille dans le dossier de la cryptomonnaie XRP. En effet, le château de cartes réglementaire construit de toutes pièces par Gary Gensler est en train de s’effondrer en partie à cause du vent sur lequel il était construit. Pendant ce temps, les projets crypto d’envergure se tournent vers les terres plus hospitalières de l’Asie et du Pacifique. Et c’est à Singapour que la filiale locale de Ripple vient de remporter une licence officielle.
Ripple obtient une licence de paiement à Singapour
Le PDG de la société Ripple, Brad Garlinghouse, ne plaisantait pas lorsqu’il présentait il y a peu les États-Unis comme le pire endroit pour lancer une start-up crypto. Un statut pourtant perdu depuis longtemps par ce projet à classer dans les dinosaures de ce tout jeune écosystème. Au point de se poser la question de son utilité comme solution de paiement interbancaire dans un secteur où les banques développent désormais elles-mêmes leurs propres solutions internes.
Quoi qu’il en soit, c’est désormais à Singapour que la filiale Asie-Pacifique de ce géant des cryptos vient de remporter une victoire. En effet, son excroissance locale Ripple Markets APAC Pte Ltd vient d’obtenir une licence de paiement (MPI) complète délivrée par l’Autorité monétaire de Singapour (MAS). Un document officiel déjà théoriquement validé depuis une approbation de principe du mois de juin dernier.
Ripple obtient une licence de paiement à Singapour
Une information dont le communiqué de presse vient tout juste de paraître. Avec un Brad Garlinghouse enchanté d’annoncer des embauches massives en plein bear market au sein d’une juridiction présentée comme « progressiste ». Toute comparaison avec les États-Unis – et la SEC – est certainement volontaire…
« Depuis que Singapour est devenu notre siège social en 2017 pour la région Asie-Pacifique, le pays a joué un rôle central dans les activités mondiales de Ripple. Nous avons embauché des talents exceptionnels et des dirigeants locaux, doublant ainsi nos effectifs au cours de la dernière année. Et nous prévoyons de continuer à accroître notre présence dans une juridiction progressiste comme Singapour. »
Ripple : une activité à 90% hors des États-Unis
Forte de cette nouvelle licence, la société Ripple se sent visiblement pousser des ailes afin de laisser derrière elle le territoire des États-Unis. C’est en tout cas ce que semblent indiquer les chiffres publiés dans son communiqué de presse. En effet, selon les données présentées, « plus de 90% des activités de Ripple se déroulent en dehors des États-Unis ». Et cette tendance ne devrait pas s’inverser de si tôt.
De toute évidence, Ripple souhaite donc exporter ses services depuis Singapour dans la zone identifiée comme Asie-Pacifique. L’une « des régions à la croissance la plus rapide » à l’heure actuelle. Raison pour laquelle, c’est à cet endroit qu’elle donnera désormais la priorité au développement et à l’adoption de ses solutions de paiement cryptées.
Si la Securities and Exchange Commission (SEC) ne veut pas de Ripple aux États-Unis, d’autres zones du monde pourront bénéficier du développement de son projet. Des juridictions où il est possible de construire « un dialogue actif avec les décideurs politiques et les régulateurs pour favoriser l’innovation responsable au sein du secteur des actifs numériques ». Comme par exemple les Bermudes où un autre géant du secteur made in US, Coinbase, est en train de poser ses valises. La fuite des cerveaux crypto serait-elle en marche ?
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Source: journalducoin.com