Bitcoin, incontournable ? Quand la crise bancaire met l’invention de Satoshi Nakamoto à l’honneur
Banque versus Bitcoin – La crise bancaire déclenchée par l‘effondrement de la Silicon Valley Bank expose une menace sourde et silencieuse, mais sans doute dangereuse pour la liberté : la concentration du pouvoir bancaire et la vulnérabilité de la société au contrôle centralisé que les banques exercent sur les fonds de leurs clients. Face à cette problématique émergente, Bitcoin a su se montrer résilient, jusqu’à devenir incontournable dans certains endroits de la planète.
Bitcoin, déjà adopté dans les pays émergents
Les populations souffrant de systèmes financiers et politiques dysfonctionnels sont plus susceptibles de comprendre Bitcoin que celles des économies développées stables. Largement couvert dans les médias et dans les lignes de nos chroniques sur l’Afrique et Bitcoin, nous avons pu, en effet, voir que le berceau de l’humanité avait su trouver dans la reine des cryptomonnaies le remède à la souffrance monétaire, fléau des temps modernes.
En Amérique du Sud, le constat est le même comme l’explique CoinDesk. Alors que le dollar des États-Unis fait pression sur l’économie de ces pays, nombreux sont ceux qui, face à l’inflation, tentent de trouver une stabilité. Là encore, Bitcoin, les cryptomonnaies et les stablecoins ont su prouver leur efficience face à la crise.
Prenons l’Argentine. Usée par une mauvaise expérience de la façon dont les banques peuvent agir en temps de crise, la crise financière du début des années 2000 a marqué les mémoires collectives. Elles ont vu les banques de Buenos Aires se barricader, ruinées. Les Argentins eux ne pouvaient plus retirer d’argent. Ils affrontaient des établissements fermés, dont les murs arboraient des graffitis. Dix ans plus tard, cette crise bancaire a suivi son cours, menant à une forte inflation. L’Argentine est devenue un foyer d’adoption du Bitcoin.
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Banque riche, banque pauvre : le pouvoir bancaire en crise
Les banques américaines et européennes ne sont pas dans la situation qu’a pu connaître l’Argentine. Cependant, la crise bancaire actuelle a introduit une nouvelle source d’incertitude dans les économies développées. Elle met en évidence une menace silencieuse sur notre liberté d’user et de détenir notre argent. En effet, de la même manière qu’au début du 20ᵉ siècle, l’or a pu être réquisitionné, pourquoi ne pas envisager, en cas de grave crise, une réquisition de nos fonds si durement mis de côté ? Pire. Et, si nos satoshis pouvaient, eux aussi, être confisqués ?
N’affabulons pas et revenons à nos moutons. Cette nouvelle source d’incertitude prend racine dans la construction même du système bancaire. Au-delà des politiques menées pour que chacune sauve ses intérêts (intérêts monétaires, intérêts des clients, etc.) la concentration du pouvoir politique bancaire semble poser un problème ici. Citibank, JPMorgan Chase, Bank of America… tous ces mastodontes canalisent et centralisent le pouvoir bancaire.
Alors que le pouvoir bancaire restreint, Bitcoin libère
Les banques en crise
La concentration du pouvoir devient ainsi un souci pour notre système financier. Il devient dépendant de la politique, des sociétés et de l’économie. Lorsque quelques énormes institutions financières détiennent une telle emprise sur notre système financier, elles peuvent tenir en otage les investisseurs (surtout les investisseurs particuliers), mais également être dépendantes des gouvernements.
Investisseurs, banques et gouvernements. Une relation de confiance quand tout va bien, qui devient impérieuse et autoritaire lorsque la crise arrive. C’est ce à quoi nous avons pu assister lors de la crise des subprimes de 2008. Les grandes banques ont été sauvées par le gouvernement américain pour éviter une catastrophe économique mondiale.
Bitcoin, ou la solution de la décentralisation
C’est pendant cette crise que Bitcoin est né. Monnaie décentralisée et numérique, créée par Satoshi Nakamoto, le réseau Bitcoin permet aux utilisateurs de transférer de la valeur entre eux sans avoir besoin d’une institution financière tierce pour faciliter la transaction. Contrairement aux systèmes financiers traditionnels, qui sont centralisés et contrôlés par une poignée d’institutions, Bitcoin est basé sur la blockchain. Il permet à la communauté de vérifier les transactions de manière décentralisée et publique.
Cette décentralisation permet également à Bitcoin de contourner les problèmes du pouvoir bancaire concentré. Le contrôle financier appartient dorénavant aux individus plutôt qu’aux institutions. Les utilisateurs de Bitcoin sont en mesure de contrôler leur propre argent. Ils peuvent aussi le transférer directement à d’autres utilisateurs sans avoir besoin d’intermédiaires coûteux et potentiellement restrictifs. Ils peuvent enfin stocker leur argent en toute sécurité sans avoir besoin de comptes bancaires traditionnels.
Résistant à la censure, résilient face aux restrictions gouvernementales : Bitcoin est déjà un outil indispensable de liberté financière dans des régions où les systèmes bancaires traditionnels sont peu développés ou instables, comme nous avons pu le voir en Afghanistan. Encore relativement nouveau, l’adoption généralisée de bitcoin à l’échelle mondiale continue cependant de soulever des questions. Elle attise aussi la haine de ses ennemis, en témoigne les différents assauts de la régulation américaine contre les cryptomonnaies et son industrie.
Les dominos commencent à tomber un à un, permettant à Bitcoin de s’imposer chaque jour un peu plus. De votre côté, n’attendez plus pour rejoindre la plus grande des révolutions monétaires modernes ! Foncez vous inscrire sur AscendEX. Pour échanger des cryptomonnaies sans vous ruiner, profitez de 10 % de réduction sur les frais de trading (lien commercial, voir conditions sur site).
Source: journalducoin.com