Bitcoin, sur la route du mépris vers l’horizon de l’évidence – Crypto Focus
Bitcoin, les étapes d’une révolution – Il est coutume de dire qu’elles sont au nombre de trois. Toute révolution, pour être considérée comme telle, passe par trois phases : ridicule, dangereuse et enfin évidente. Bitcoin n’a-t-il pas été pendant longtemps considéré comme une simple blague ? À l’heure où le sujet crypto est au cœur de la réglementation partout dans le monde, peu nombreux sont ceux qui se risquent encore à une telle comparaison. Même s’il existe encore quelques irréductibles sceptiques ! Nous sommes probablement entrés depuis quelques mois, voire années, dans la phase dangereuse, la phase de mépris par nos institutions de cet objet du numérique. Ultime phase avant l’évidence ? Incursion au cœur de l’épopée Bitcoin.
- Bitcoin, de la farce de Satoshi au mépris de Nakamoto
- Bitcoin, quelle blague !
- Bitcoin, nous sommes entrés dans l’ère de la peur et du mépris
- Quand la régulation frappe du marteau sur la table
- Sanctionner pour mieux régner, la stratégie US peut-elle gagner ?
- Par-delà la peur de l’ovni Bitcoin, se cache l’évidence du web 3
- Bitcoin, cet extraterrestre monétaire qui affronte un par un les préjugés
- Bitcoin, les banques devront s’adapter ou mourir
- Pour vous protéger de la faillite annoncée du système financier…
- … souscrivez à Bitcoin, l’assurance pour votre monnaie
- Bitcoin, le mépris d’aujourd’hui, terreau des évidences de demain
Bitcoin, de la farce de Satoshi au mépris de Nakamoto
Bitcoin, quelle blague !
« Le réseau de tous les dangers. »
« Pour arrêter les dérives, le réseau doit être nettoyé. »
« Mal adapté (…) inapte (…) mal conçu. »
Vous pensez que je parle de Bitcoin ? Non, ces citations issues de rapports ou médias décrivent toutes Internet dans les années 90. Un Internet encore incompris, aux prémices de son existence. Et fréquemment raillés par les médias, s’appuyant sur le lumineux Rapport Théry de 1994 ayant fait rater à la France le virage Internet au profit d’un minitel désormais disparu. La suite, nous la connaissons. Bien sûr, à l’époque, la révolution est technologique, donc un peu plus consensuelle qu’avec Bitcoin. Car aujourd’hui, celle qui nous est proposée est monétaire. Un sujet autrement plus sensible pour nos chères institutions. Un challenge d’envergure pour notre liberté et un combat loin d’être gagné d’avance.
C’est probablement après le bull run de 2017 que Bitcoin a cessé d’être, aux yeux du grand public, une simple blague restreinte à quelques hurluberlus cryptographes. Puis, depuis celui de 2021, cet or numérique devient progressivement un enjeu géostratégique et une menace pour la souveraineté de nos institutions bancaires. La blague ne fait plus rigoler du tout. Le temps est venu de la peur et du mépris pour cette invention dangereuse qui ose bousculer le statu quo.
Bitcoin, nous sommes entrés dans l’ère de la peur et du mépris
Un statu quo dans lequel se complaisent les actuels maitres du monde moderne, nos institutions bancaires. Il n’est donc pas étonnant, lorsqu’on leur demande leur avis, que surgissent soudain du néant, les critiques les plus acerbes dont on puisse affubler une création. Le tout, sans le moindre fondement ou donnée chiffrée, évidemment. C’est comme si vous interrogiez un poissonnier sur le concurrent d’à côté. Il vous dira à tous les coups que son poisson n’est pas frais.
Du poisson pas frais, sans doute le seul qualificatif qui a manqué à Nicolas Théry, président du Crédit Mutuel, pour parler de Bitcoin lorsque le journal La Croix l’a interrogé sur le sujet.
« Si vous aimez le blanchiment, la criminalité, l’anonymat, alors vous allez adorer les cryptomonnaies. »
Sans s’attarder sur le fait que l’anonymat n’est pas un mal en soi, mais plutôt un droit, et qu’il est étrange qu’il soit ainsi juxtaposé au mot « criminalité », le message est clair. Les banquiers ne sont pas du côté de Bitcoin. À l’heure où les banques françaises sont accusées de fraudes fiscales et de blanchiment d’argent, nous pouvons tout de même convenir que c’est la poêle qui se moque du chaudron. Mais c’est toutefois on ne peut plus logique, comme nous venons de l’expliquer. À travers ces poncifs, les banques comme le Crédit Mutuel défendent leur bifteck. Et elles ne sont pas les seules.
Quand la régulation frappe du marteau sur la table
Refroidir l’innovation par une réglementation abusive afin d’éteindre l’incendie de la liberté monétaire. Les craintes du secteur crypto face aux régulateurs sont justifiées, car la menace est réelle. Et celle-ci semble prendre de l’ampleur ces derniers mois. Aux USA comme en Europe. L’objectif est limpide : préparer le terrain pour l’émergence des MNBC (Monnaies Numériques de Banques Centrales). L’adversaire que les banques veulent opposer à Bitcoin. Une monnaie programmable, calquée sur une technologie similaire, mais sous le contrôle total de nos institutions financières. Une menace pour nos libertés individuelles qui est d’ailleurs très loin de faire l’unanimité aux USA, même au sein de la classe politique.
Les gouvernements possèdent de nombreux outils à leur disposition pour mettre des bâtons dans les roues des entreprises du secteur crypto et brider leur développement. Leur dernière victime en date : Binance. La société de Changpeng Zhao et premier exchange crypto mondial est littéralement noyé sous les sanctions économiques. Des procès à répétition dont le mitraillent les deux bras armés des US, la SEC (Securities Exchange Commission) et la CFTC (Commodity Futures Trading Commission).
Bitcoin et les sociétés cryptos frappés de plein fouet par la régulation qui voit en eux une menace pour la pérennité du modèle en place
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Sanctionner pour mieux régner, la stratégie US peut-elle gagner ?
C’est également le cas de Kraken qui a reçu une amende de 30 millions de dollars en février. Le tout alors que le flou le plus total règne entre les deux corps réglementaires. En effet, ces derniers ne parviennent pas à s’entendre sur la manière de qualifier les cryptomonnaies. Ils choisissent tour à tour, au gré de leurs envies, de les considérer tantôt comme des actions tantôt comme des matières premières. Obligeant les entreprises à se conformer aux deux réglementations dont aucune n’est vraiment adaptée à ce nouvel ovni monétaire. Un flou juridique qui prend la forme d’une épine dans le pied des sociétés qui tentent de naviguer à vue au sein d’un secteur semé d’embûches et à l’avenir incertain. Des obstacles réglementaires et sanctions injustifiées qui poussent même des entreprises historiques comme Bittrex à quitter les USA pour aller s’établir sous des horizons plus cléments.
Le risque qui pèse sur les USA, avec cette politique de surréglementation, c’est de voir tous les fleurons et cerveaux du domaine quitter le territoire. Et ce, pour aller faire profiter de leurs savoirs les pays plus ouverts à cette innovation du web 3. L’Europe et la France, qui tendent elles aussi vers un modèle de contraintes similaire, ne sont pas à l’abri non plus d’une telle issue. Le monde est vaste et ne se résume certainement pas à l’Europe et aux USA. A plus forte raison en cette période de division en deux du monde et de perte de vitesse de l’hégémonie du dollar face à l’alliance des BRICS.
L’Asie, elle, a passé la seconde sur cette technologie et pourrait prendre une avance certaine dans le domaine si l’Occident ne se réveille pas.
Par-delà la peur de l’ovni Bitcoin, se cache l’évidence du web 3
Bitcoin, cet extraterrestre monétaire qui affronte un par un les préjugés
Lorsque l’on ne connait pas, on se méfie, c’est normal. L’absolu besoin de contrôle de nos États pousse nos politiques à réguler sans chercher à comprendre, sans s’intéresser. Depuis les temps immémoriaux, la nature humaine pousse à vouloir exterminer les étrangers. Ainsi, nul doute que si des aliens venaient à se poser sur Terre, ils auraient à peine le temps de sortir de leur vaisseau spatial, avant d’être encerclés, enchainés, exterminés, au mieux contrôlés, par l’Homme. Et oui, l’être humain n’est pas spécialement sympathique vis-à-vis de ce qu’il ne connaît pas. Bitcoin, en ovni de l’univers web 3, ne fait pas exception.
Malgré tout, l’invention de Satoshi Nakamoto tente pourtant courageusement de faire son petit bonhomme de chemin. Sans brusquer son monde, avançant toujours plus loin sur la route de la démocratisation, d’un pas assuré. Et les acteurs de notre société, un par un, finissent doucement, mais surement par reconnaitre ses qualités. Ou du moins, ne l’accusent pas de tous les maux. Récemment, le trésor US a reconnu que Bitcoin n’était en rien responsable de la crise bancaire. Ouf ! Encore heureux.
Plutôt que d’en voir les défauts, les institutions financières feraient bien de s’attarder sur ses qualités. Car Bitcoin en possède un certain nombre et non des moindres. Un récent rapport de Coinbase démontre que la blockchain pourrait faire baisser de 97% les frais bancaires liés aux transferts de fonds. Une économie de 12 milliards de dollars par an en commissions pourrait ainsi être permise par l’emploi de réseaux tels que Bitcoin ou Ethereum. Le tout pour des transactions quasi instantanées. Faudrait-il que Bitcoin, par ses qualités intrinsèques, parvienne à amadouer son pire ennemi pour se faire enfin une place à ses côtés ?
Bitcoin, les banques devront s’adapter ou mourir
Quand la révolution est en marche, il faut mieux tenter d’avancer à ses côtés. Ne pas se mettre en travers de l’innovation, surtout quand elle est portée par un tel élan. Et ce n’est probablement pas les analystes de Bernstein qui diront le contraire. Selon eux, l’hyperbitcoinisation est en route. Lorsque celle-ci se teintera d’évidence, il vaudra mieux pour les banques qu’elles aient pris le train en route. Comme avec Internet, les entreprises qui ne s’adaptent pas disparaissent, la sélection naturelle est ainsi faite. L’évolution technologique possède en ce sens des caractéristiques très darwiniennes.
Certaines banques l’ont bien compris et anticipent déjà le risque. PostFinance, l’une des plus grandes banques suisses commence déjà à proposer à ses clients des services d’achat, de stockage et de vente de cryptomonnaies. Comme partout, dans un monde concurrentiel, le client est roi. Ainsi, refuser de s’ouvrir aux cryptomonnaies, c’est désormais se priver de tout un pan du monde financier. La blague n’en est plus une, elle est depuis longtemps devenue une opportunité. Une opportunité à saisir de toute urgence faute de voir son modèle économique vaciller. Dévoré par la concurrence.
Les banques suisses ne sont pas les seules à initier ce type d’ouverture de leurs services au monde crypto. Leurs jumelles allemandes ont aussi embrayé le pas, à l’image de la dwpbank.
Les banques devront s’adapter à l’innovation crypto et accepter Bitcoin pour que leur modèle survive
Pour vous protéger de la faillite annoncée du système financier…
Nous avons tous l’impression d’évoluer au sein d’un ensemble de règles de société prédéterminées que l’on juge immuables. Dans notre petit monde protégé et fermé, nous profitons pleinement des bienfaits de la technologie, éloignés des réalités du monde et solidement appuyés sur nos acquis. En voici quelques exemple.
- L’argent doit se trouver sur un compte en banque
- L’euro et le dollar sont des monnaies stables
- Ce sont d’ailleurs les seuls moyens de conserver la valeur dans le temps
- La monnaie que je dépose sur mon compte en banque m’appartient
En êtes-vous bien certains ?
Nous avons tendance à oublier que cet ensemble de règles sur lesquelles nous établissons l’entièreté de notre société, de nos croyances, n’ont pas plus de quelques dizaines d’années d’existence. Notre système actuel est en réalité très fragile à l’échelle de l’humanité. Il pourrait à tout moment être remis en question. Certains l’ont compris et cherchent perpétuellement des alternatives afin de se protéger, de garantir leur capital, d’assurer la pérennité de leur argent durement accumulé à la sueur de leur front. Pour, en fin de compte, survivre. Tout simplement.
… souscrivez à Bitcoin, l’assurance pour votre monnaie
En ce sens, Bitcoin se pose en alternative, hors du système bancaire. Vous, et vous seul, détenez votre argent avec Bitcoin. C’est un peu comme avoir des lingots d’or sous votre matelas, mais en plus pratique. Et plus confortable pour dormir. Pourquoi Michael Saylor, patron de MicroStrategy, continue sans cesse d’accumuler cet or numérique ? Est-il devenu fou ? Non, en entrepreneur qui se respecte, ce n’est certainement pas son intention de jeter son argent par la fenêtre. Au contraire, il souscrit à une assurance.
Si un jour, nos euros, imprimés en illimité par nos entités financières, commencent à se dévaluer à vitesse grand V, si soudainement votre banque ne vous permet plus de retirer vos billets, qu’allez vous faire ? Bien sûr, une telle situation n’arrivera pas demain. Peut-être n’arrivera-t-elle jamais. Mais soyez sûr que le jour où elle se produira, personne n’ira toquer à votre porte la veille pour vous prévenir du drame qui s’annonce. Tout comme vous ne prévoyez pas un dégât des eaux dans votre habitation. C’est pour cela que vous souscrivez à une assurance pour votre maison, pour votre voiture, pour vous-même. Bitcoin, c’est celle que vous souscrivez pour votre monnaie.
Bitcoin, le mépris d’aujourd’hui, terreau des évidences de demain
Pour reprendre les mots de mon camarade Kolepi, la pire allocation de capital que vous puissiez consacrer à Bitcoin, c’est 0%.
Parce que nos politiques, enorgueillis par leur suprématie, jouant sans filet avec la monnaie, précipitent doucement, mais surement notre pays dans le cercle vicieux de la dette infinie, il faut se protéger. Parce qu’en imprimant la monnaie selon leur bon vouloir, c’est la valeur de notre travail qu’ils dévaluent sans vergogne et sans honte, il est dès aujourd’hui nécessaire de réfléchir à une autre manière de la stocker. Coup de chance, Satoshi Nakamoto a créé Bitcoin précisément à cet effet.
Parce que nos monnaies ne sont adossées qu’à de la confiance, et que celle-ci est aisément brisée, il devient aujourd’hui plus que jamais nécessaire de revenir à l’héritage de nos ancêtres. Au fruit de centaines d’années de tentatives et d’essais qui ont conduit à l’élaboration d’une monnaie. Un héritage sur lequel notre société d’aujourd’hui a craché : l’or. Et à l’ère du tout numérique, cet or s’appelle Bitcoin. Une blague dangereuse qui pourrait, lorsque la confiance dans nos monnaies sera irrémédiablement brisée, abandonner son habit de mépris pour se teinter d’évidence.
En crypto, ne faites pas l’économie de la prudence ! Ainsi, pour conserver vos avoirs cryptographiques à l’abri, la meilleure solution est encore un wallet hardware personnel. Cerise sur le gâteau, Ledger vous offre 30 $ en BTC pour l’achat d’un Nano X et 20 $ pour un Nano S Plus. N’attendez pas pour mettre vos capitaux en sécurité (lien commercial) !
Source: journalducoin.com