Binance : L’autorité australienne exige une vérification indépendante de l’échange de cryptomonnaies
Une vérification ordinaire ? Binance se retrouve fréquemment sous le feu des autorités judiciaires et des médias en raison de soupçons de blanchiment de capitaux ou de soutien au terrorisme. Des pays comme les États-Unis, la France, le Nigéria, le Canada, l’Inde, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni ciblent régulièrement le leader mondial des plateformes crypto, qui se défend systématiquement contre ces allégations avec un certain succès. Cette fois, c’est l’organisme australien AUSTRAC (Australian Transaction Reports and Analysis Centre) qui exige la nomination d’un contrôleur indépendant pour examiner ses activités. Détails.
Les éléments essentiels de l’article :
- L’Australie a initié une nouvelle action réglementaire contre Binance, avec l’obligation de désigner un auditeur tiers pour superviser ses processus.
- L’AUSTRAC a souligné des inquiétudes majeures liées aux risques de fraude financière et de soutien à des réseaux terroristes, exigeant des mécanismes de surveillance renforcés.
Nouvelle mise en cause réglementaire pour Binance en Australie
Binance doit désormais répondre à une nouvelle enquête, cette fois pilotée par les autorités financières australiennes, qui évoquent des « risques sérieux ». Ces derniers auraient émergé lors d’inspections portant sur les mesures anti-blanchiment (AML) et de lutte contre le financement du terrorisme (CTF).
Cette décision contraint Binance à désigner un expert indépendant sous 28 jours. L’AUSTRAC justifie cette mesure par le fait que la plateforme évolue dans un « secteur à risque élevé », nécessitant « des dispositifs efficaces pour détecter et limiter les activités illégales ».
Binance doit à nouveau se conformer aux obligations d’un régulateur national, cette fois en Australie
Une mesure « collaborative » d’après Binance
L’AUSTRAC motive sa décision par la « menace grandissante des cryptomonnaies exploitée par des groupes criminels », exigeant une « surveillance proactive et renforcée ».
Cependant, le PDG de Binance Australie et Nouvelle-Zélande a clarifié qu’il s’agit d’un « examen de conformité » et non d’une « sanction ». La plateforme assure coopérer avec les régulateurs depuis des mois et se dit confiante :
« Nous nous engageons à respecter les normes les plus strictes et à optimiser continuellement nos procédures. »
Matt Poblocki, directeur général de Binance Australie et Nouvelle-Zélande – Source : Cointelegraph
Si l’AUSTRAC montre une détermination ferme à encadrer Binance, cela ne reflète pas une hostilité systémique envers l’entreprise. L’Australie mène une campagne de régulation accrue contre les pratiques illégales depuis plusieurs mois, laissant penser que cette affaire se résoudra probablement par des ajustements techniques.
Source: journalducoin.com