Crypto.com obtient son enregistrement aux Pays-Bas
L’exchange Crypto.com vient d’obtenir l’approbation du régulateur néerlandais en tant que fournisseur de services crypto. Une nouvelle étape dans sa stratégie d’expansion alors que le grand rival, Binance, a plié bagages en raison d’une incapacité à se conformer à la règlementation locale.
Crypto.com a annoncé le 28 juillet avoir obtenu son enregistrement auprès de la banque centrale des Pays-Bas (DNB) pour fournir des services de cryptographie.
Crypto.com conquiert une nouvelle juridiction avec les Pays-Bas
Une approbation qui fait suite à un sérieux examen des activités de la plateforme d’échange conformément à la loi néerlandaise sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’une des plus drastiques en la matière.
Cette approbation d’enregistrement de la Nederlandsche Bank est une étape importante pour notre entreprise et le dernier témoignage de notre engagement en matière de conformité. Nous sommes impatients de continuer à travailler avec DNB et d’autres régulateurs du monde entier.
Communiqué de Crypto.com
Cet enregistrement auprès de la DNB vient s’ajouter à toutes les autres autorisations que l’exchange a obtenu ces derniers mois. Outre une licence d’établissement de paiement majeur (MPI) auprès de l’Autorité monétaire de Singapour où il a son siège social, Crypto.com a également reçu le feu vert règlementaire à Dubaï, en Corée du Sud et en Australie.
Du côté européen, la plateforme fait aussi figure de bon élève. En effet, elle a non seulement reçu l’approbation du régulateur financier britannique, mais aussi celle du gendarme boursier italien, espagnol, grec et chypriote, avec mention spéciale pour la France où elle a choisi d’implanter son siège social européen.
L’exchange n’a pas été épargné par la longue séquence douloureuse qu’a traversé l’industrie crypto l’obligeant à licencier massivement. Soupçonné de pratiques douteuses, il s’est aussi distingué en commettant d’énormes boulettes. Il avait notamment envoyé dix millions de dollars à une cliente résidant en Australie qui avait tout bonnement fait une demande de retrait de 100 dollars. Et cerise sur le gâteau, selon l’adage « plus c’est gros, plus ça passe », l’erreur était passée inaperçue, n’étant incidemment relevée que sept mois après à l’occasion d’un audit. Un amateurisme qui laisse pantois, mais sans doute corrigé pour recevoir ainsi l’aval de tant de régulateurs.
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Source: cryptoactu.com