Asie : l’utilisation du métavers comme outil dans l’enseignement supérieur

Les initiatives d’exploration du métavers se multiplient et pour les entreprises, il devient de plus en plus courant d’acquérir un terrain et/ou d’ouvrir une boutique à l’intérieur du métavers. Plusieurs marques, institutions et même universités suivent la tendance de près et ont entrepris de lancer leur stratégie d’expansion dans le métavers. Les établissements d’enseignement reconnaissent les avantages offerts par le métavers en tant qu’outil destiné à faciliter les processus éducatifs et pédagogiques. Deux des plus importantes universités d’Asie ont récemment annoncé leurs plans pour intégrer le métavers dans leur cursus, chacune de manière assez distincte.

L’université de Tokyo, l’un des établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux du Japon, introduira au cours de cette année une série de cours basés sur le métavers. Ces cours porteront sur l’intelligence artificielle, l’éducation entrepreneuriale et les technologies de communication de nouvelle génération. L’objectif est double : en premier lieu, il s’agit de présenter aux lycéens les parcours professionnels possibles à l’université de Tokyo dans les domaines de l’ingénierie et des sciences de l’information. En second lieu, cette initiative devrait permettre de remédier à la pénurie de personnel qualifié dans le maniement des outils numériques et des nouvelles technologies au sein de l’environnement universitaire.

De son côté, l’université des sciences et technologie de Hong Kong (HKUST) a annoncé la construction des premiers bâtiments scolaires jumeaux numériques physiques du monde dans le domaine virtuel, pour ses deux campus de Hong Kong et de la ville chinoise de Guangzhou. Ce métavers commun intégrera les deux campus comme s’ils ne faisaient qu’un. Une fois l’écosystème créé, les étudiants des deux universités pourront développer du matériel accessible dans le monde virtuel, comme leurs propres avatars, des NFT, des jetons ou des œuvres virtuelles, dont certains pourront être utilisés ou visualisés dans les bâtiments physiques grâce à la technologie de la réalité augmentée (RA).

Baptisée Metahkust, l’application permettra aux étudiants de l’établissement situés dans des lieux géographiques différents d’assister à des cours et à des événements comme s’ils se trouvaient dans le même lieu. Pan Hui, professeur de médias et d’arts informatiques au campus de Guangzhou, a déclaré au South China Morning Post : 

« (…) Zoom donne l’impression de ne regarder qu’un écran en 2D. Mais grâce à la réalité virtuelle, vous pouvez avoir l’impression d’être sur place. Je pense que l’interaction est très importante pour l’apprentissage. La façon dont vous interagissez avec les étudiants qui vous entourent augmentera vos résultats lors de l’apprentissage. »

Cependant, malgré tout l’emballement médiatique autour du métavers, l’incursion dans cet univers est loin d’être aisée, que ce soit pour les professionnels (comme en témoigne le manque de progression de Meta) ou pour les simples citoyens dans leur quotidien. Bien que l’utilisation du métavers dans un environnement professionnel soit considéré comme un des domaines d’application les plus prometteurs de cet outil, les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Coburg, de l’université de Cambridge, de l’université de Primorska et de Microsoft Research brossent un tableau bien différent et plus pessimiste. 

Source: fr.cryptonews.com

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