Bitcoin : florilège 2024 des pires déclarations anti-BTC et anti-cryptos

Des détracteurs humiliés depuis bientôt 16 ans. Depuis sa naissance en janvier 2009, Bitcoin (BTC) a été annoncé 415 fois comme mort par des « experts » bien mal avisés. Alors que le roi des cryptomonnaies a dépassé les 100 000 dollars le BTC en cette fin 2024, faisons un petit récapitulatif des pires déclarations pessimistes, voire hostiles, envers Bitcoin et le secteur des crypto-actifs.

Les points clés de cet article :

Bitcoin a été déclaré mort 415 fois par des experts depuis sa création, mais près de 16 ans plus tard, la cryptomonnaie est plus forte que jamais et a même dépassé les 100 000 dollars.
Les banquiers centraux et certains régulateurs, comme Gary Gensler, ont systématiquement exprimé une forte opposition à Bitcoin et aux cryptomonnaies.

Les banquiers centraux : les plus haineux contre leur concurrent Bitcoin

S’il y a bien des personnes qui détestent Bitcoin, ce sont assurément les employés de banques centrales. Il faut dire que le créateur de cette toute première cryptomonnaie, Satoshi Nakamoto, l’a voulu, Bitcoin, justement en réaction aux désastres économiques que provoquent les banques centrales, avec leurs monnaies fiduciaires qu’elles manipulent à loisir.

Là où leurs devises fiat, basées sur la seule confiance en leur État émetteur (depuis la fin de l’étalon-or en 1971), sont centralisées, inflationnistes et soumises en permanence à l’interventionnisme des banquiers, Bitcoin est tout l’inverse ! Pas étonnant que la Banque centrale européenne (BCE) puisse ainsi sortir des âneries pareilles (la 1ère date de février et la 2e d’octobre) :

« Bitcoin a échoué sur sa promesse de devenir une monnaie numérique décentralisée à l’échelle mondiale et n’est toujours guère utilisé pour des transferts légitimes [ndlr : totalement FAUX, seulement 0,03 % du volume total des échanges serait lié au blanchiment d’actes illicites]. L’approbation récente d’un ETF ne change rien au fait que Bitcoin n’est pas adapté comme moyen de paiement ou comme investissement. »

Banque centrale européenne

« La promesse initiale de Nakamoto (2008) de fournir au monde un meilleur moyen de paiement mondial ne s’est pas concrétisée. Au lieu de cela, l’accent s’est de plus en plus déplacé vers un bitcoin en tant qu’actif d’investissement promettant des gains en capital élevés. Les promoteurs de cette vision d’investissement ont fait peu d’efforts pour relier bitcoin à une fonction économique qui justifierait sa valorisation. »

Banque centrale européenne

Les régulateurs : certains sont restés des fanatiques anti-cryptos

Si les banquiers centraux sont irrécupérables, étant donné que Bitcoin ridiculise et fragilise leur monnaie fiduciaire, les régulateurs ont de leur côté plutôt évolué positivement. Enfin, pour certains seulement !

Car il reste de sacrés sectaires. Et comment parler des pires déclarations anti-cryptos de 2024, sans parler de Gary Gensler. Le président de la SEC (Securities and Exchange Commission) est devenu tristement célèbre pour sa haine immodérée contre le secteur des actifs numériques. À peine avait-il dû concéder les ETF Bitcoin au comptant le 10 janvier 2024, qu’il se montrait hargneux dans la foulée :

« Aujourd’hui, la Commission a approuvé la cotation et la négociation d’un certain nombre de produits négociés en bourse (ETP) de Bitcoin au comptant. (…) La Commission a désapprouvé plus de 20 dépôts de changements de règles pour les ETP Bitcoin au comptant. (…) Bien que nous soyons neutres (sic !) sur le plan du mérite, j’aimerais souligner que (…) Bitcoin est principalement un actif spéculatif et volatil, qui est également utilisé pour des activités illicites, notamment les ransomwares, le blanchiment d’argent, l’évasion des sanctions et le financement du terrorisme. »

Déclaration de Gary Gensler, président de la SEC (mais plus pour longtemps, heureusement)

Le clown anti-crypto Gary Gensler va bientôt tirer sa révérence, mais n’oublions pas tout le mal qu’il aura fait au secteur crypto. – Source : chaîne YouTube de Lil Bubble

Ce jour-là, Gary Gensler avait également dit que l’acceptation de la SEC « se limite aux ETP détenant une matière première qui n’est pas une valeur mobilière : Bitcoin ». Mais manque de chances pour lui, la force déjà grandissante du camp Républicain de Donald Trump l’a finalement forcé à accepter aussi les ETF Ethereum au comptant seulement quelques mois plus tard (alors que Gensler s’était toujours refusé à dire si oui ou non Ethereum était une securities). Mais dès le 20 janvier 2025, ce triste sire quittera son poste. Quant aux banquiers centraux, ils n’ont pas fini de dire du mal de Bitcoin, tant que leurs monnaies fiduciaires respectives ne se seront pas écroulées (comme toute monnaie fiat, tôt ou tard).

Source: journalducoin.com