Kaspa : la révolution du blockDAG et du ghostDAG
Bitcoin de demain ou simple hype passagère ? Parmi les jetons ayant le mieux performé ces derniers mois, Kaspa est un projet qui fait sensation et mérite qu’on s’y intéresse. Pensé avant tout pour être un système de paiement numérique de pair à pair, il se démarque du reste du marché à bien des points de vue. Mais qu’est-ce que Kaspa exactement ? Comment ça fonctionne ? Quels sont ses atouts et ses défis ? Faisons ensemble un tour d’horizon des aspects essentiels du projet, afin de comprendre ce qui le différencie de la concurrence et d’imaginer ce à quoi pourrait ressembler son avenir.
Temps de lecture estimé : 10 minutes
Table des matières
- Présentation générale de Kaspa
- Objectif de Kaspa
- Fonctionnement de Kaspa
- Histoire, équipe et investisseurs
- Roadmap, tokenomics et écosystème
- Le mot de la fin
Présentation générale de Kaspa
Objectif de Kaspa
Conçu il y a déjà quelques années, Kaspa s’inspire de Bitcoin quant à son objectif : être le système de paiement électronique de pair à pair de référence. Il ambitionne cependant de faire mieux que la première des blockchains, en améliorant sa technologie pour conserver ses forces et palier à ses faiblesses.
Contrairement aux nombreux projets actuels qui misent sur l’interopérabilité (nous vous parlions par exemple de Zetachain il y a quelques jours), Kaspa ne se préoccupe pour l’instant pas de cet aspect, et focalise ses efforts sur d’autres chantiers. Kaspa fait les choses différemment, et ne cherche pas à conquérir les utilisateurs de la DeFi ou d’autres écosystèmes, mais vise pour l’instant simplement à développer un système optimal pour être utilisé pour les paiements.
Fonctionnement de Kaspa
Kaspa reprend en partie le fonctionnement de Bitcoin et résout son problème principal qu’est le manque de scalabilité, le tout sans rogner sur la sécurité et la décentralisation. Pour ce faire, il combine les avantages des blockchains linéaires et des graphes acycliques orientés (DAG), à l’aide d’une structure innovante appelée BlockDAG.
Avec cette architecture, les blocs ne sont pas reliés les uns aux autres à la manière des maillons d’une chaîne. Ils peuvent être produits en parallèle et ajoutés au BlockDAG à n’importe quel moment. Ceci réduit donc les problèmes d’étranglement et améliore très largement la scalabilité.
Pour vous donner des chiffres, le temps de bloc est d’une seconde sur le mainnet avec 200 à 400 transactions par blocs, ce qui rend Kaspa déjà 600 fois plus rapide que Bitcoin. Son testnet à un temps de bloc de 100 ms, et l’objectif des développeurs est d’atteindre les 32 blocs par seconde (voire les 100 blocs par seconde), ce qui laisse penser que les performances actuelles devraient encore être améliorées.
Pour mieux vous appréhender ce à quoi correspond le blockDAG, vous pouvez visiter le Kaspa Graph Inspector qui offre un visuel de l’ajout des blocs au DAG en temps réel.
Visuel du blockDAG de Kaspa (source : Kaspa Graph Inspector)
Le protocole de consensus qui permet d’ordonner et de sécuriser le blockDAG se nomme PHANTOM GHOSTDAG. Ce dernier est une évolution du consensus de Nakamoto (consensus utilisé par Bitcoin). Sa conception est fidèle à la vision de Satoshi : fonctionnement en preuve de travail, politique monétaire déflationniste, absence de blocs préminés au lancement du blockDAG et aucune gouvernance centrale.
Nous n’entrerons pas dans des détails trop techniques du fonctionnement de ce protocole ici. Nous retiendrons simplement qu’en plus de la scalabilité, il offre plusieurs avantages, dont l’inclusion des blocs orphelins au blockDAG (qui représente de l’énergie et du temps perdus chez Bitcoin), et la limitation des possibilités de manipulation des transactions par les mineurs (MEV resistant).
Comme Bitcoin, les mineurs de Kaspa résolvent des problèmes mathématiques complexes afin de valider les transactions et les ajouter au réseau. L’algorithme utilisé est le kHeavy Hash, une variante du SHA-256 utilisé par Bitcoin, qui offre des garanties similaires en termes de sécurité, tout en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique.
Depuis peu, il est possible de miner avec des ASIC.
>> Envie de profiter du bullrun à fond tout en économisant 10 % de frais ?
Source: journalducoin.com