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Les développeurs d’Ethereum ont exécuté la troisième et dernière fusion sur le réseau de test Goerli. Jeudi, vers 21 h 50, les développeurs ont simulé la fusion de Goerli et sont passés du mode de consensus PoW (proof of work) au consensus PoS (proof of stake). Pour ce faire, ils ont dû «fusionner» le code de Goerli avec son fork basé sur PoS appelé Prater. La fusion de test de Goerli étant terminée, l’équipe a désormais achevé toutes les répétitions générales de la fusion à venir. Selon le calendrier officiel décidé par l’équipe de développeurs d’Ethereum, la prochaine étape sera d’effectuer la fusion complète sur le réseau principal.
Suite à ce dernier test réussi, le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a annoncé que la transition aura finalement lieu le ou autour du 15 septembre 2022.
Bien que la date exacte puisse encore être modifiée, les succès des diverses fusions du réseau de test pourraient être un signe prometteur que le réseau principal Ethereum passera sans problème au consensus de preuve d’enjeu (PoS) le mois prochain. Avant que la fusion ne puisse être réalisée, le fork Bellatrix doit être effectué, ce qui permettra d’implémenter le logiciel nécessaire aux clients pour faire fonctionner la couche de consensus. Cette opération est prévue pour le 6 septembre, soit environ 10 jours avant la fusion. Chose certaine, à moins d’un changement de dernière minute, avec une difficulté terminale ayant été fixée à 58750000000000000000000, le réseau POW d’Ethereum dispose désormais d’un nombre fixe de hashs à traiter.
Assisterons-nous à un fork non contesté? Certains acteurs comptent bien aller en sens contraire. Il y a de plus en plus de rumeurs selon lesquelles certains mineurs d’Ether, dont beaucoup dépendent des revenus générés par les récompenses des blocs PoW, continueront à utiliser la version PoW originale d’Ethereum afin de maintenir leur potentiel de gains. Chandler Guo, mineur et investisseur crypto, mène notamment la charge pour que les mineurs fork le réseau Ethereum pour créer une chaîne Ethereum PoW (ETHW). Guo semble penser qu’il y a suffisamment de place dans l’industrie pour que deux types d’Ethereum existent et a retweeté une série d’avis soutenant cette notion. Il a promis de publier le code nécessaire pour effectuer un fork ETH PoW qui contourne la bombe de difficulté, un mécanisme qui réduit considérablement la récompense par bloc pour les mineurs afin de les dissuader de tenter de produire d’autres blocs (et ainsi forcer une migration vers le chaine proof of stake). La bombe de difficulté précédera immédiatement la fusion du réseau principal. Comme il est évidemment possible de spéculer sur à peu près tout, la valeur future d’un jeton ETHW est déjà négociée. Elle a grimpé jusqu’à 150$ et se pointe à 62.20 $ au moment d’écrire ces lignes.
Galaxy Digital a créé un nouveau séisme dans l’industrie de la crypto dans un trimestre déjà fort en rebondissements. La firme dirigée par le milliardaire Mike Novogratz a annoncé lundi qu’elle mettait fin à l’accord qu’elle avait proposé pour l’achat du dépositaire de cryptomonnaies BitGo moyennant 1.2 milliard de dollars. Selon Galaxy, la firme a exercé son droit de résilier l’accord d’acquisition précédemment annoncé «suite à l’incapacité de BitGo à livrer, avant le 31 juillet 2022, des états financiers vérifiés pour 2021 conformes aux exigences de notre accord.» Difficile de ne pas y voir de parallèles avec le récent volte-face d’Elon Musk et l’achat du réseau Twitter. Cette transaction avait été annoncée en mai 2021, dans un contexte des marchés complètement différent. Il est fort possible que ce qui semblait alléchant il y a 15 mois fût aujourd’hui un poids sur la firme, cette dernière cherchant dès lors une porte de sortie. Si Galaxy a annoncé qu’aucun frais de sortie n’était prévu, BitGo n’entend pas en rester là. Le gardien d’actifs a en effet annoncé qu’il allait demander 100 millions de dollars ou plus de dommages et intérêts à la société d’investissement pour s’être retiré d’un accord visant à l’acquérir. Selon BitGo, l’accord de fusion ne devait expirer qu’à la fin de cette année. Elle a engagé le cabinet d’avocats Quinn Emanuel pour poursuivre Galaxy Digital. «Il est de notoriété publique que Galaxy a déclaré une perte de 550 millions de dollars au cours du dernier trimestre, que son action est peu performante et que Galaxy et M. Novogratz ont tous deux étés distraits par le fiasco de Luna», a déclaré R. Brian Timmons, un associé de Quinn Emanuel, dans un communiqué lundi. «Soit Galaxy doit à BitGo une indemnité de résiliation de 100 millions de dollars comme promis, soit elle a été de mauvaise foi et risque des dommages et intérêts d’un montant équivalent ou supérieur.»
Il y a pratiquement cinq ans, en septembre 2017, Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, déclarait publiquement qu’il licencierait tout trader de la firme qui négocierait «la fraude qu’est le bitcoin». Aujourd’hui, le bitcoin et la crypto en général est devenu une source de revenus de plusieurs milliards pour JPMorgan, qui dispose désormais d’une équipe de recherche dédiée à cet espace. Si l’adhésion de JPMorgan à l’industrie est aujourd’hui claire et limpide, ce dont on se rappelle moins est que le plus grand gestionnaire d’actifs du monde prétendait lors de la même époque que le bitcoin était «l’indice du blanchiment d’argent».
«Si vous ne pouvez les battre, rejoignez-les», dit l’adage populaire. Blackrock a en effet annoncé jeudi dans un billet de blogue le lancement d’un nouveau trust privé en bitcoin. BlackRock a déclaré : «Le bitcoin est la cryptomonnaie la plus ancienne, la plus importante et la plus liquide, et constitue actuellement le principal sujet d’intérêt de nos clients dans l’espace des cryptomonnaies. […] BlackRock s’engage à fournir aux clients l’accès à leur choix d’opportunités d’investissement et a lancé une fiducie privée spot bitcoin. Le trust est disponible pour les clients institutionnels américains et cherche à suivre la performance du bitcoin, moins les dépenses et les responsabilités du trust». Si nous parlons de la montée des investissements institutionnels depuis des années, on ne peut en avoir une manifestation plus limpide que l’arrivée de Blackrock. Comme l’a commenté l’ancien PDG de Grayscale, Barry Silbert : «Voici Wall Street qui débarque…».
Selon ce que rapporte le Financial Times, lors des derniers mois d’opérations « normales » de Celsius, le PDG Alex Mashinsky aurait «pris le contrôle» de la stratégie de trading de la société alors que les rumeurs de janvier annonçaient que la Réserve fédérale américaine prévoyait de relever ses taux d’intérêt. L’homme aurait notamment ordonné la vente de «centaines de millions de dollars» de BTC en une seule fois, avant de les racheter à perte moins de 24 heures plus tard. Le média a cité une personne familière de l’affaire, qui a déclaré que le PDG de Celsius «était convaincu de l’ampleur de la chute du marché» et souhaitait que le personnel «commence à réduire les risques» par tous les moyens possibles avant la réunion de la Fed. Le réseau Celsius est sans contredit sur une pente glissante depuis qu’il s’est placé en faillite en juillet. Des documents judiciaires récemment déposés révèlent que Celsius sera à court d’argent d’ici octobre. Déposés dimanche auprès du tribunal américain des faillites du district sud de New York, Celsius a souligné qu’elle devrait atteindre des liquidités négatives d’ici octobre 2022, à hauteur d’environ 34 millions de dollars. Néanmoins, les spéculateurs semblent demeurer d’éternels optimistes. Le prix du jeton CEL a atteint 4.74 $ cette semaine, après avoir chuté aussi bas que 0.09 $.
Malgré le marché baissier actuel, le bitcoin a récemment établi de nouveaux records. Selon les données de Glassnode, le bitcoin compte désormais plus d’un milliard d’adresses uniques participant à des transactions, ce qui constitue le nouveau record absolu de l’actif. Ce chiffre est encore plus impressionnant si on le compare aux 158 millions et 148 millions d’adresses uniques participant aux transactions d’Ethereum et de Litecoin, respectivement. Un autre fait marquant concernant le bitcoin est que son réseau a été calculé pour avoir transigé environ 62 000 milliards de dollars de BTC au cours des 12 derniers mois.
À court terme, on regarde à la fois la moyenne mobile sur 30 jours et sur 200 semaines pour le bitcoin, les deux indicateurs se pointant dans la zone des 23 200 $ – 23 000 $. Il importe de demeurer au nord de ces niveaux pour espérer un véritable test des 25 000 $, la résistance évidente n’ayant pu être fracassée au cours de la semaine, et ce, malgré la force des marchés boursiers américains.
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Source: fr.cryptonews.com