60 000 $ en Bitcoin pour des tueurs à gages – Le médecin client pris la main dans le sac

Mauvaise presse pour Bitcoin – Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies sont fréquemment pointées du doigt, car elles permettraient des financements criminels. Bien que des cas existent, ces transactions restent anecdotiques.

Payer un tueur à gages en Bitcoin ? C’est désormais possible

Le 14 janvier, le médecin Ronald Craig Ilg, 56 ans, a été condamné par la justice américaine. Selon les documents dévoilés par le département de la justice, Ilg aurait contracté les services de plusieurs tueurs à gages qu’il aurait payés en Bitcoin.

En 2021, notre homme a engagé un premier tueur à gages pour que celui-ci blesse un ancien collègue. Il s’était accordé avec ce dernier pour qu’il lui casse la main en échange de 2 000 dollars en BTC.

Par la suite, il a réitéré l’expérience dans son couple en fin de vie. En effet, il a engagé une équipe afin qu’elle kidnappe sa femme et qu’elle lui injecte de l’héroïne pour qu’elle abandonne la procédure de divorce. Cette fois-ci, les malfaiteurs avaient été payés 60 000 dollars en BTC. De plus, Ilg avait promis un bonus, une fois la mission accomplie.

L’enquête sur ces affaires a commencé lorsque le FBI avait mis la main sur plusieurs messages de Ilg sur le dark web.

« Pendant un entretien volontaire avec le FBI, Ilg a faussement prétendu qu’il avait payé les tueurs à gages pour le tuer, plutôt que ses victimes. »

Déclaration du FBI

Il a, par la suite, tenté de faire entrave à la justice. Concrètement, il a essayé d’influencer un témoin clé, comme l’explique le rapport de justice : 

« Ilg a envoyé une lettre à un témoin clé contre lui, le suppliant de l’épouser afin qu’il puisse contrôler son témoignage. Il a même offert de payer les frais de scolarité pour l’enfant du témoin. »

Finalement, Ronald Craig Ilg a été condamné à 8 ans de prison ferme, 25 000 dollars de dommages et intérêts et 100 000 dollars d’amende.

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Des activités illicites liées aux cryptos moins importantes

Dans l’inconscient collectif d’une bonne partie de la population, Bitcoin est synonyme de crime. En effet, dans les premiers temps du réseau, celui-ci a souvent été rattaché au dark web et aux activités illégales.

Néanmoins, la part des activités illicites dans les cryptomonnaies est loin d’être conséquente. En effet, selon le dernier rapport de Chainalysis, seulement 0,24 % des transactions en cryptomonnaies étaient liées à des activités illicites en 2022.

Part des transactions liées à des activités illicites – Source : Chainalysis

« Dans l’ensemble, l’activité illicite dans les cryptomonnaies ne représente qu’une faible part du volume global, soit moins de 1%. Il convient également de garder à l’esprit que, malgré le bond de cette année, la part de la criminalité dans l’ensemble de l’activité des cryptomonnaies reste orientée à la baisse. »

Un autre type d’activité illicite fréquemment lié aux cryptomonnaies est en déclin. En effet, les ransomwares ont vu leurs revenus plonger de 40 % en 2022. Selon Chainalysis, cette baisse est notamment causée par l’absence de paiement de la part des victimes.

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Source: journalducoin.com