Banque de France : Bitcoin n’est que pour les criminels

L’actualité concernant Bitcoin et les cryptomonnaies est en ébullition constante. Il peut arriver que des informations capitales se perdent dans le flux informatif quotidien, et que vous passiez à côté des points importants.

Ce format est là pour y remédier. Nous revenons sur l’actualité de la semaine passée dans l’Hebdo Crypto afin de vous tenir informés sur la situation actuelle des cryptomonnaies.

? L’immanquable du coin

Pour l’immanquable de cette semaine, nous allons faire la lumière sur les échanges décentralisés. Uniswap, Balancer, Loopring, les DEX sont partout et pourtant ils ne fonctionnent pas tous de la même manière. D’un côté les DEX à order books, de l’autre les AMM à liquidity pools, retour sur ces deux architectures.

Les origines

Pendant de nombreuses années, les échanges de cryptomonnaies ont été dominés par des plateformes d’échanges centralisées. Évidemment, comme tout acteur centralisé, celles-ci ont été la cible de nombreux hacks, de plus ou moins grande échelle.

De ce fait, il fut logique de voir émerger de nombreux projets souhaitant décentraliser les plateformes d’échange. Une fois de plus, l’écosystème crypto a tenté de se défaire d’une tierce partie, jugée peu fiable et trop vulnérable.

Les DEX à orderbook

Les plateformes d’échanges basées sur des order books sont les premières à avoir vu le jour. En effet, leur architecture est extrêmement proche des plateformes classiques.

Un order book – ou carnet d’ordre – est une liste contenant l’ensemble des ordres d’achat ou de vente relatifs à un actif donné. Les ordres d’achat sont appelés bid et les ordres de vente ask. L’order book contient le nombre de jetons ainsi que le prix de chaque bid et ask.

Les DEX à liquidity pool

De leur côté, les échanges à réserve de liquidité (ou liquidity pool) ont connu un essor bien plus récent. Couramment appelés AMM (Automated Market Maker), ils sont apparus avec le projet Bancor, puis ont été démocratisés suite au lancement d’Uniswap.

Ces plateformes sont basées sur des réserves de liquidités. Ainsi, des utilisateurs peuvent déposer des liquidités sur un smart contract monnayant une part des frais générés par le protocole. Les actifs sont déposés par paire (par exemple ETH/DAI) et n’importe qui peut venir swaper des jetons entre eux. Par exemple, vous pouvez y déposer 1 ETH et recevoir en échange la quantité de DAI correspondante au taux du moment.

N’hésitez pas à consulter l’article dans son intégralité pour découvrir les avantages et inconvénients de chacune de ces solutions : Ethereum et la révolution de la finance : la bataille des DEX et des AMM !

? L’actualité en bref

Bitcoin n’est utilisé que par les criminels. C’est ce qu’a affirmé la Banque de France dans son bulletin bimensuel. Ainsi, selon elle, “Bitcoin et les cryptos ne sont que des pseudo-monnaies qui n’ont pas d’avenir.”

▶ Les services secrets russes ont les blockchains dans leur viseur. Ces derniers seraient en train de développer un outil d’analyse blockchain. Celui-ci serait même capable de briser l’anonymat de cryptomonnaies comme Dash ou encore Monero.

Le jeton YAM enflamme la DeFi (un peu trop). Après avoir réuni plus de 600 millions de dollars dans ses pools, celui-ci retombe comme un soufflet suite à un bug dans son smart contract, bilan des comptes : 3,5 millions d’ETH dérobés.

Le réseau TOR a en partie été compromis par des voleurs de BTC. Ainsi, les hackers auraient été en mesure de contrôler 25% des nœuds sortants du réseau, dans le but de rediriger les transactions vers leurs propres wallets.

▶ Les frais sur Ethereum explosent tous les records. Il semblerait que les principaux fautifs soient des robots de trading, qui spam la blockchain dans le but de voir leurs ordres passer sur des DEX comme Uniswap.

▶ Nouvelle vidéo de notre ami Alex de Block Interview. Ce dernier revient sur la relation sous tension entre le Bitcoin et la Chine.

? Les 5 métriques de la semaine

➤ 7,3 millions de dollars, c’est le bilan final des pertes causées par les deux attaques 51% qui ont frappé le réseau Ethereum Classic. En l’espace d’une semaine, le réseau a été attaqué à deux reprises, de quoi refroidir les investisseurs.

➤ 132%, c’est la hausse du nombre d’utilisateurs enregistrée par Uniswap entre juin et juillet. Celle-ci a même réussi à dépasser le milliard de dollars de volume en 7 jours.

➤ 250 millions de dollars, c’est le montant qu’a investi l’entreprise MicroStrategy dans le bitcoin. L’entreprise à un milliard de dollars avait annoncé vouloir diversifier ses actifs, voilà chose faite.

➤ 4,6 milliards de dollars, c’est le montant en bitcoin détenu par le fonds d’investissement GrayScale. Cela en fait le plus gros fonds d’investissement crypto au monde.

23%, c’est la part qu’ont représenté les frais de réseaux dans les revenus des mineurs sur Ethereum. En comparaison, les frais ne composent que 8% des revenus des mineurs de bitcoins.

✉️ Le tweet de la semaine

Le tweet de la semaine revient à l’évangéliste Bitcoin Andreas Antonopoulos. Celui-ci a publié un thread dans lequel il revient sur la controverse de la supply maximale d’Ethereum. Pour lui, cette question n’a pas de fondement et il explique pourquoi !

This whole "what is ETH supply" thing is a silly gotcha that doesn't make much sense if you understand how Ethereum works. It's no better than the silly gotchas Schiff and Roubini level at bitcoin.

We can do better. Let's look at the details…

1/

— Andreas ☮ ? ⚛ ⚖ ? ? ? ? ? ? (@aantonop) August 10, 2020

Bonne semaine sur le Journal du Coin ! ?

Source: journalducoin.com

Partagez votre amour

Laisser un commentaire