Pas d’ETF spot Bitcoin en vue, selon un ancien responsable de la SEC
ETF or not ETF ? C’est la question que tout le monde se pose. Depuis l’annonce de la proposition d’ETF Spot Bitcoin faite par le mastodonte BlackRock, un fonds d’investissement avec 10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, la sphère crypto retient son souffle. Si l’ETF est accepté, les capitaux pourraient bientôt couler à flots sur les cryptos. Mais l’affaire est loin d’être gagnée, comme l’explique John Stark (pas celui de Game of Thrones, mais l’autre), ex-responsable de la SEC.
ETF spot Bitcoin : le combat de BlackRock est loin d’être gagné
Au mois de juin dernier, le géant BlackRock avait déposé une demande d’ETF spot Bitcoin auprès de la SEC (Securities Exchange Commission). Concrètement, il s’agirait d’un moyen simple et régulé pour tous les acteurs traditionnels de s’exposer au cours du Bitcoin. Et cerise sur le gâteau, cela obligerait BlackRock à réellement détenir en propre les bitcoins ainsi proposés à la vente. De quoi propulser éventuellement le cours du BTC vers de nouvelles hauteurs, avec l’appui des immenses moyens du maître des marchés dirigé par Larry Fink.
Sauf que la SEC n’a pas encore accepté le fameux ETF. Elle peut repousser sa décision à plusieurs reprises jusqu’au mois de mars 2024. Une réponse n’est donc probablement pas pour tout de suite. Par ailleurs, il y aurait également de grandes chances pour qu’elle refuse catégoriquement l’ETF, et ce, malgré l’influence de BlackRock. Celui qui le dit n’est pas n’importe qui. C’est John Reed Stark, ex-directeur de la SEC, responsable de la Régulation sur internet.
Un ancien responsable de la SEC s’exprime sur les chances d’approbation de l’ETF spot Bitcoin de BlackRock – Source : Twitter
La réponse de John Stark est sans ambiguïté. La SEC, en l’état actuel des choses, n’approuvera pas l’ETF. Elle pourrait s’appuyer sur de nombreux motifs variés pour justifier son refus. Ceux-ci sont listés dans un communiqué par le cabinet d’expert BetterMarkets :
« Le marché spot de bitcoin a un historique de volumes artificiellement boostés dû à des manipulations généralisées et des transactions fictives, est hautement concentré, repose sur un groupe restreint d’individus et d’entités pour maintenir le réseau. Ces aspects (…) rendent l’ETF spot Bitcoin proposé extrêmement manipulable par de mauvais acteurs, posant des risques pour les investisseurs et le public intéressé. »
Les experts de Bettermarkets
Nous ne serions guère surpris de voir ce type d’arguments repris tels quels dans le futur discours de Gary Gensler pour refuser l’ETF spot Bitcoin de BlackRock… et tous les autres d’ailleurs.
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L’élection présidentielle américaine de 2024 pourrait tout changer
Toutefois, l’analyse de John Stark et loin d’être finie, et la suite de son discours est nettement plus positif. Pour lui, le traitement du Bitcoin et des cryptos de manière générale est devenu partisan au fil des ans, ce qui n’était pas le cas en 2017 typiquement. Désormais, on peut simplifier en disant que le Parti démocrate, celui du président Biden, est contre les cryptos. Et le Parti républicain est pour. Sa figure emblématique, Donald Trump, a même les mains pleines d’ETH. De fait, l’élection présidentielle aux États-Unis, prévu pour fin 2024, pourrait revêtir une importance capitale dans l’évolution de la législation crypto aux US.
Si les républicains sont élus, les mesures d’oppression prises par la SEC à l’encontre des sociétés cryptos pourraient s’arrêter net. La SEC se cantonnerait à sanctionner les affaires de fraude. Et elle serait bien plus réceptive à l’idée d’accepter de futurs ETF spot Bitcoin.
Gary Gensler, l’actuel patron de la SEC, laisserait vraisemblablement sa place. Et celle-ci devrait être reprise par Hester Pierce, surnommée la « crypto mom » aux USA. Une figure pro-crypto à la tête de la SEC donc qui devrait faciliter la démocratisation de ces dernières.
Hester Pierce a régulièrement exprimé son désaccord face aux mesures prises tout au long de l’année par la SEC, à l’encontre de l’écosystème crypto. L’arrivée au pouvoir des républicains en 2024 pourrait donc signifier pour les cryptos le top départ d’un nouvel élan d’adoption. Encore faut-il que ces derniers parviennent à remporter l’élection. Parmi les candidats en lice, nous retrouvons Donald Trump ou encore Ron De Santis, qui s’est exprimé largement en faveur des cryptos et contre les MNBC dernièrement.
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Source: journalducoin.com